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Evènements passés

Saison Octobre 2017 - Juin 2018

17 octobre 2017 : Anne Marie Baron organise pour Femmes Monde

 

La projection de l'étonnant film documentaire 
sur les pionnières du cinéma, presque toutes oubliées,

réalisé par Clara et Julia Kuperberg,

présenté en mai 2016 au Festival de Cannes

 

 Et la femme créa Hollywood

​Un documentaire de 52 minutes, retraçant l’histoire de ces femmes pionnières du cinéma, oubliées de l’histoire. Elles étaient réalisatrices, scénaristes, ou encore costumières et ont joué un rôle crucial dans la création d’Hollywood.  En présence des réalisatrices, qui répondront à vos questions.

21 novembre 2017 : "La ville et le genre" Par Corinne Luxembourg et Emmanuelle Faure

 

Les Urbain.e.s association loi 1901, a pour objet de produire et promouvoir la recherche scientifique et citoyenne en études urbaines. Ses travaux font l’objet de restitutions et de médiatisations par le biais de créations culturelles (expositions, lectures publiques, créations théâtrales, sonores…) et scientifiques (colloques, publications d’ouvrages,…)


Depuis novembre 2013, en regroupant sans hiérarchisation des chercheuses et des chercheurs en géographie, architecture, urbanisme, sciences politiques, des artistes comédiens, écrivains, photographes, graphistes,... des habitantes et des habitants, les Urbain.e.s ont développé une recherche action  à Gennevilliers : "La ville côté femmes"  .Ce projet est soutenu par la municipalité jusqu’en 2020.

 

Dans ce contexte un journal de terrain a été réalisé et  4 numéros thématiques distribués et affichés dans les entrées d’immeuble.

Les 30 et 31 janvier 2018 une représentation du spectacle “ Une place à soi” créé dans le cadre de ce projet sera donné à 20 heures  à la Maison de Développement culturel de Gennevilliers - 16 rue Julien Mocquard

Réservation 06 72 44 67 93 ou les urbaines92@gmail.com

 

Pour plus d’information voir Facebook  “ les urbaines” : https://www.facebook.com/lavillecotefemmes

 

 

 

 

 

 

 

 

18 décembre 2017 : "La Maison des femmes de Saint Denis", par sa fondatrice Ghada Hatem, gynécologue obstétricienne franco-libanaise, première structure en France à offrir une prise en charge globale des femmes victimes de violences

8 janvier 2018 : Djemila Benhabib, un combat humaniste sans relâche

22 janvier 2018 : Maud Grillet, historienne de l’art, qui a exercé des fonctions dans le domaine de la conservation du patrimoine, dirige depuis juillet 2013 la galerie d’art de céramique contemporaine “Terra Viva” à Saint Quentin la Poterie dans le Gard.

12 février 2018 : Anne-Marie Baron Présidente de la société des Amis d’Honoré de Balzac et de la Maison de Balzac, Critique de cinéma : "Les femmes de la Bible vues par le cinéma"

Depuis Ève, les femmes jouent un rôle clé dans la Bible. Et même avant puisque, d’après le Talmud et le Zohar, Lilit la nocturne, compagne de Samaël, « prince des anges déchus », avait été créée de la terre avant Ève, comme Adam, suscitant rivalité et agressivité meurtrière. La femme biblique a donc d’emblée une face positive, celle de la vie et une face négative, celle de la violence. Mais c’est toujours une femme forte et active. Les matriarches sont des héroïnes à part entière, non seulement parce qu’elles donnent naissance aux enfants, mais parce qu’elles sont les compagnes aimantes, les conseillères et les partenaires des patriarches. Mais les traîtresses et les prostituées jouent également dans la Bible un rôle capital, qui peut être positif quand il s’agit de trahir au profit du peuple de Dieu ou négatif quand il s’agit de contribuer à sa destruction. Peu intéressé par la vertu sans faille des matriarches, le cinéma s’est emparé d’emblée des vierges, des traîtresses et des prostituées, qui offrent des rôles de choix aux plus belles vedettes d’Hollywood, de Cinecittà et des studios de Mexico, non sans corroborer une vision misogyne de la femme, fondée sur le manichéisme d’une division du monde entre êtres purs et impurs.

Traduction de cette biographie, écrite par son grand-oncle italien en 1936

Auteur : Salvatore Attal Anne-Marie Baron (traduction)

Editeur : SALVATOR

Paru en : février 2018

Présentation : Broché, 15 mm * 140 mm * 210 mm, 208 pages

Code barre : 9782706716249

19 mars 2018 : Brigitte Poupart, artiste multidisciplinaire et indisciplinée

Une soirée passionnante, gaie, tonique avec l’artiste Brigitte Poupart,

Organisée en partenariat Femmes Monde et l’Académie des Lettres du Québec

L’énergie d’une québécoise aux multiples talents

 

Le 19 mars au soir, ce fut une rencontre vivante et chaleureuse avec Brigitte Poupart, artiste québécoise, à la mairie du XIVème arrondissement. Celle-ci, très aimablement, avait accepté de prêter la belle et grande salle des mariages, au superbe plafond à caissons, décorée de plusieurs fresques réalisées par Maurice Chabas, et datant de la fin du XIXème siècle. Un lieu chargé d’histoire pour une artiste qui bouscule avec humour et imagination les règles et les conventions.

Devant un auditoire passionné, et introduite par Lise Gauvin, Présidente honoraire de l’Académie des Lettres du Québec et Madeleine Monette, membre de l’Académie, Brigitte Poupart, qui était venue du Québec pour présenter son parcours d’une artiste douée de talents dans de multiples disciplines, et également de courage, tant sa vie, son désir de créer, de bousculer, de soulever aux spectateurs et spectatrices des questions, n’a pas été sans rencontrer des obstacles dus notamment à sa condition de femme créatrice.

Formée au Conservatoire d'art dramatique de Montréal, Brigitte Poupart a joué dans plus d'une trentaine de productions théâtrales, sur des scènes institutionnelles et parallèles, et participé à des tournées internationales qui l'ont menée en Australie, aux États-Unis, en Europe et en Afrique. Elle a cofondé la compagnie Transthéâtre où elle écrit, met en scène et produit ses propres créations depuis 1991.

(www.transtheatre.com)

 

L’artiste québécoise a rappelé que si le goût de la scène lui était venu très tôt, elle était cependant arrivée au théâtre par hasard.  Le même jour de sa jeunesse d’étudiante, elle reçut deux lettres, l’une  l’informant qu’elle était admise en étude de droit, l’autre au Conservatoire d’art dramatique. Que choisir? Elle s’interrogeait. Ce fut sa mère qui lui offrit sa chance. Le droit, m’a-t-elle dit, sera toujours une éventualité vers laquelle se tourner plus tard. Le théâtre était une chance à saisir tout de suite. Lors de tournées internationale elle eut l’opportunité  de découvrir le travail des plus grands metteurs en scène et d’observer la construction de leurs mises en scène, notamment celles de Pina Bauch.  Cela lui permit de découvrir des travaux éloignés de la formation classique, et donc de laisser libre cours à son imagination.

Mais ce ne fut pas sans imprévu, d’abord économique. La fin de son éducation au Conservatoire coïncida avec le pire marasme économique du Canada et du Québec de ces trente dernières années. Il fallait donc, créer soi-même son propre emploi, seul espoir d’avoir un travail. Elle décida alors, et c’était assez nouveau, d’avoir recours aux nouvelles technologies dans ses spectacles. Elle a ainsi utilisé de l’architecture comme théâtre, avec par exemple des hauts parleurs sous les sièges des téléspectateurs. Elle a transformé un théâtre en église, un autre en condominium, et même recréé des toilettes publiques de femmes, obligeant ainsi les spectateurs à un rôle de voyeurs, les obligeant à observer des femmes se remaquiller, une autre à changer sa serviette hygiénique. Tandis que les spectatrices riaient, les hommes semblaient très gênés.

Brigitte Poupart a réalisé des spectacles en hommage aux femmes, Jeanne d’Arc, et Ingrid Bettancourt notamment. L’artiste a insisté sur l’importance de la solidarité entre femmes, mais il était difficile de montrer des « superwomen ».

Les femmes ont, parfois, peur de prendre des risques. Aussi,  pour les aider à leur donner confiance en elles, elle a travesti la pièce de David Mamet pour avoir une distribution entièrement féminine et pour décrier un système capitaliste et néolibéral qui n’encourage pas l’essor des femmes.  A cet effet elle tient à faire s’effacer les frontières entre le privé et le social,  en inversant les rôles. La place des corps est modifiée, le sien et les autres, est, dit-elle, modifié dans un rapport autre avec le réel. Les corps doivent être généreux, sans pudeur, à l’image d’une force vive. Brigitte Poupart cite Maya Angelou qui rappelle que l’art nous pousse à montrer notre être intérieur.

 

Brigitte Poupart a présenté plusieurs extraits de ses réalisations, issues notamment de ses performances musicales d’envergure, de la direction artistique de cérémonies de récompenses en musique et en cinéma, ainsi que de grands spectacles en plein air, des Plaines d’Abraham à la Sagrada Familia.

 

Son documentaire Over My Dead Body a été présenté aux Rendez-vous du cinéma québécois, au MoMA à New York, ainsi qu’à de nombreux festivals, de Londres à Sydney en passant par Munich, Tel-Aviv, Singapour...  Ma Réserve, son premier court métrage en réalité virtuelle, a été présenté à Cannes en 2017. Le spectacle LUZIA est sa première mise en scène pour le Cirque du Soleil, ce qui n’était pas évident tant ce Cirque, à la réputation mondiale, n’a jamais accordé une seule mise en scène à une femme : « Il est beaucoup plus difficile pour une femme, même quand elle a une si grande variété d’expérience comme c’est mon cas, d’avoir son nom en tête d’affiche, alors que pour les hommes, à ce niveau-là, c’est évident à obtenir ».

 

Brigitte Poupart, à la fois comédienne, metteure en scène, dramaturge, documentariste, cinéaste de fiction, n’entend pas limiter cet éventail mais, bien au contraire l’élargir, tant elle est engagée dans de nouvelles créations, nouveaux horizons, nouvelles richesses. 

Elle prépare actuellement un long métrage de fiction 360 degrés.

La soirée s’est achevée, sous des applaudissements nourris, et un dîner-buffet convivial offert par Femmes Monde

9 avril 2018 : Femmes Monde reçoit Pierrette Dupoyet à la salle des mariages de la Mairie du XIVe

28 mai 2018 : "La grande école des femmes" par Geneviève Haroche

Saison Octobre 2016 - Juin 2017 :

17 octobre 2016 : 
"Cercle Inter'Elles : 15 ans pour la parité" par Dominique Maire, dir. Com et membre du COMEX Air Liquide, membre du bureau du Cercle Inter’Elles.

 

21 novembre 2016 : 

"Le cimetière du Borgel de Tunis, un patrimoine en péril" Editions Olyphe, avril 2016, un ouvrage écrit et réalisé à 4 mains par Michèle Fellous ( socio-anthropologue) et Nicole Fellous ( artiste plasticienne)

Exceptionnellement mardi 6 décembre 2016, Andrée Chedid, l’écriture de l’amour (Flammarion, 2016), dernier livre de Carmen Boustani présentée par l’auteure (Université de Beyrouth), à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque, 33, rue Jacob, 75006 Paris (horaire à préciser).

 


RENCONTRE avec SOPHIE JABÈS, lundi 16 janvier à 18h
A la Coupole au 102, Bd du Montparnasse

20 Mars 2017 ROMANCIÈRES. CINÉASTES. L’ÉLAN CRÉATEUR DE PAYS EN PAYS ET DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION.

Manon Barbeau

et

Anaïs Barbeau-Lavalette

Ying Chen

24 avril 2017

HARBURGER, le père et la fille : Une carrière de peintre,

une histoire des tableaux

 

Après une vie professionnelle dynamique, Sylvie Harburger est aujourd’hui retraitée et depuis peu auteure. Elle nous a présenté les étapes de son travail pour élaborer le catalogue raisonné de l’oeuvre du peintre Francis Harburger (1905-1998), son père.

 

« Peintre juif d'origine alsacienne, Francis Harburger est né à Oran. Il se forme au double cursus de l'art décoratif et des beaux-arts. Les lois antisémites du régime de Vichy le contraignent à se réfugier en Algérie durant l'occupation nazie. A son retour à Paris, à la Libération, spolié, il ne retrouve rien de son atelier d'avant-guerre et de ses collections. Cette dépossession marquera désormais toute sa vie. Son travail de maturité se construit dès lors en un incroyable balancement d'apparence contradictoire entre l'éblouissement qu'exercèrent durablement sur son inspiration les natures mortes de la réalité du XVIIème français, et la création très personnelle d'un étonnant graphisme pictural, les hiéroglyphes, remarqués par le philosophe Etienne Souriau . Cet oeuvre singulier et cette vie exemplaire font de Francis Harburger une personnalité captivante de l'art moderne. », Bruno Gaudichon, Conservateur du musée La Piscine à Roubaix, déc. 2016

 

Dès le décès de son père, Sylvie Harburger s’engage dans la réalisation d’une première monographie sur l’oeuvre de l’artiste, avec l’aide de deux experts de la période, Caroline Larroche, historienne de l’art et Didier Schulmann, expert de la spoliation des oeuvres d’art.

L’événement décisif intervient en 2008, lorsque le conservateur du musée La Piscine à Roubaix, Bruno Gaudichon, lui propose d’exposer les oeuvres d’Harburger.  C’est alors que  Sylvie Harburger s’engage dans une série de recherches historiques et artistiques en vue de l’élaboration du catalogue raisonné de l’oeuvre de l’artiste. (lien avec la page de couverture du bouquin et le site de l’éditeur)

 

C’est ce périple passionnant qu’elle nous a raconté en images, depuis des recherches académiques en bibliothèque et dans les fonds d’archives (français, américains, israéliens), jusqu’à des enquêtes à la « Sherlock Holmes » pour retrouver les collectionneurs et les tableaux spoliés. Tableaux dont le périple traverse l’Europe, de Paris à Francfort puis à Wiesbaden où les Américains les inventorient pour  les envoyer à Jérusalem, où ils se perdent...

 

29 MAI 2017

Dans la littérature danoise, l’œuvre majeure
d’INGER CHRISTENSEN, poétesse,

Par Janine Poulsen, sa traductrice

 

 

 

12 JUIN 2017

Femmes Monde, Femmes d’Afrique

par Awa Ba et Virginie Mouanda

https://wawaeditions.jimdo.com/catalogue

De gauche à droite : Virginie Mouanda,

Bakki Khadidja, Awa Ba,  Annie Richard

Saison Octobre 2015 - Juin 2016 :

  • Octobre 2015 : Sylvie Weil, Agrégée de lettres Classiques

Saison Octobre 2014 - Juin 2015 :

Saison Octobre 2013 - Juin 2014 :

Saison Octobre 2012 - Juin 2013 :

Saison Octobre 2011 - Juin 2012 :

Saison Octobre 2010 - Juin 2011 :

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