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 « La sororité à l'œuvre »
Marie Noël, poète, Ella Berg, traductrice, Osa Scherdin, sculptrice

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Café de la Mairie - 8 Place Saint-Sulpice 75006 Paris

Lundi 26 novembre 2018 de 19h à 21h

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Par Francoise Py, Maître de conférences en histoire de l'art, Paris 8. Elle organise chaque deuxième dimanche du mois à la Halle Saint-Pierre, musée d'art brut et singulier, à Paris, des rencontres autour d'un surréalisme élargi. Avec la participation d’Osa Scherdin et de Jean-Loup Philippe.

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Marie Noël, poète, Ella Berg, sa traductrice en suédois, et Osa Scherdin, sculptrice, étaient des personnalités faites pour se comprendre et s’aimer. Les échanges entre Ella et Marie Noël portent souvent sur la littérature suédoise, en particulier les ouvrages de Selma Lagerlöff, sur les chansons folkloriques et les légendes du grand Nord que Marie Noël collecte, recopie, met en musique.

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Les affinités entre Osa Scherdin, la fille d’Ella et Marie Noël marquent les sculptures d’Osa, sortes d’équivalents des poèmes. Elles ont la même simplicité formelle, le même univers naturel. Pour l’une comme pour l’autre, la création, l’inspiration s’apparentent à la création dans la nature. De ses poèmes, Marie Noël écrit : « Le chant leur vient - d’où donc ? – comme le rose aux fleurs, comme le vert à l’arbre et le rouge aux cerises. »

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La nature est aussi le sol dur ou la terre meuble sur lesquels on marche, terre matricielle qui est  le matériau de prédilection d’Osa : elle le malaxe, le caresse, le meurtrit ou l’entaille, elle lui rend hommage en la présentant sous forme de boule primordiale. Nous proposerons au public une plongée dans les sculptures d’Osa, que nous visionnerons, et dans la poésie de Marie Noël, dont Jean-Loup Philippe, comédien, lira des textes.

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Jean-Loup Philippe est comédien, metteur en scène et poète. En 1956, il joue Thé et Sympathie, pièce de Robert Anderson, en duo avec Ingrid Bergman au Théâtre de Paris. Il se met au service de la poésie, montant des spectacles de Jean Tardieu, de Jean-Pierre Faye, avec orchestration de Fernando Arrabal, de Michaux (La Nuit remue). Il crée, avec Jean-Clarence Lambert, Le Domaine poétique, véritable terrain d’expérimentation où la poésie retrouve sa dimension d’oralité. Il monte des spectacles d’avant garde à partir de ses propres textes tel Nus et bleu (duo joué nu, avec Laurence Imbert). Dans ses dernières pièces Monsieur Le Monde, Le Cirque de Lilliput, il joue seul en scène dans un spectacle performance où la poésie épouse la théâtralité.

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